Le pape François a déclaré dans une interview publiée lundi que les Africains constituaient un « cas particulier » dans l’opposition des évêques et de nombreux autres peuples du continent à l’homosexualité.
Mais il s’est dit convaincu que, à l’exception des Africains, les critiques de sa décision d’autoriser les bénédictions pour les couples de même sexe finiraient par la comprendre.
Les bénédictions ont été autorisées le mois dernier dans un document intitulé Fiducia Supplicans (Confiance suppliante), qui a suscité un large débat au sein de l’Église catholique, avec une résistance particulièrement forte de la part des évêques africains.
« Ceux qui protestent avec véhémence appartiennent à de petits groupes idéologiques », a déclaré François au journal italien La Stampa. « Les Africains constituent un cas particulier : pour eux, l’homosexualité est quelque chose de ‘mauvais’ du point de vue culturel, ils ne la tolèrent pas ».
« Mais d’une manière générale, j’espère que peu à peu tout le monde sera rassuré par l’esprit de la déclaration ‘Fiducia Supplicans’ du Dicastère pour la doctrine de la foi : elle vise à inclure et non à diviser », a déclaré le pape.
La semaine dernière, François a semblé reconnaître le rejet du document, en particulier en Afrique, où les évêques l’ont effectivement rejeté et où, dans certains pays, les personnes de même sexe peuvent conduire à la prison, voire à la peine de mort.
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Il a déclaré que lorsque les bénédictions sont données, les prêtres doivent « naturellement prendre en compte le contexte, les sensibilités, les lieux où l’on vit et les manières les plus appropriées de le faire ».