Les États-Unis se disent préoccupés par la situation des droits de l’homme au Burkina Faso et condamnent la montée des violences dans ce pays, a déclaré mardi le Département d’État américain.
« Les États-Unis sont préoccupés par les actions des autorités de transition du Burkina Faso, telles que le recours croissant à des conscriptions forcées ciblées, le rétrécissement de l’espace civique et les restrictions imposées aux partis politiques », a déclaré le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, dans un communiqué.
Ainsi, les États-Unis condamnent les « violences commises par des groupes terroristes contre des civils, des militaires et des policiers »
Alors qu’en janvier 2022, l’armée burkinabè avait renversé le président Roch Kaboré, lui reprochant de ne pas avoir réussi à contenir la violence des militants islamistes, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, chef du coup d’État, s’est engagé à rétablir la sécurité.
Lire aussi: Le président kényan annonce la suppression de visas pour les étrangers
Mais les attaques se sont aggravées, érodant le moral des forces armées, ce qui a conduit à un deuxième coup d’État en septembre 2022, lorsque l’actuel chef de la junte, le capitaine Ibrahim Traoré, a pris le pouvoir.