Le ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, Timothy Musa Kabba, a nié les accusations des dirigeants du Niger, du Mali et du Burkina Faso selon lesquelles la Cedeao serait sous influence étrangère.
Les trois pays ont annoncé conjointement leur sortie de la Cedeao dimanche, affirmant que le bloc est « sous l’influence de puissances étrangères, trahissant ses principes fondateurs » et « est devenu une menace pour les États membres et les peuples ».
M. Kabba, qui faisait partie de l’équipe qui a servi de médiateur entre la Cedeao et les régimes dirigés par la junte, a déclaré à l’émission de radio Newsday de la BBC que les accusations étaient « malheureuses« , car l’intervention de la Cedeao visait à « trouver une solution à l’impasse » et assurer la paix, la sécurité et la stabilité dans la région.
« Et nous ne sommes en aucun cas sous l’influence d’une quelconque puissance extérieure pour servir de médiateur entre la Cedeao et les autorités nigériennes », a-t-il ajouté.
Les relations entre l’institution sous-régionale et les trois pays ont été tendues après que le bloc a suspendu leur adhésion et les a frappés de sanctions économiques, après les coups d’État au Niger en 2023, au Burkina Faso en 2022 et au Mali en 2020.
