La gendarmerie togolaise a dispersé les organisateurs et participants d’une conférence de presse de l’opposition qui avait été convoquée, pour discuter de la nouvelle constitution controversée adoptée par le parlement en début de semaine.
Lundi, le parlement a voté une nouvelle constitution qui transforme le système présidentiel en un système parlementaire.
Mais à moins d’un mois des élections législatives, l’opposition craint que ce changement ouvre la voie au président de longue date, Faure Gnassingbé, pour rester au pouvoir indéfiniment.
Une trentaine de gendarmes, armés de matraques, ont dispersé mercredi le rassemblement convoqué par les partis d’opposition et des groupes de la société civile.
La gendarmerie a déclaré que l’événement dans la capitale, Lomé, n’était pas autorisé.
Nathaniel Olympio, l’organisateur de l’événement, a qualifié la nouvelle constitution de « coup d’État » visant à priver le peuple togolais du droit de choisir son président, a rapporté l’agence de presse AFP.
« J’appelle le peuple togolais à se lever et à mettre fin à ce plan désastreux », a déclaré M. Olympio.
On ne sait pas exactement quand les changements proposés par les législateurs pour la plupart issus de l’Union pour la République (UNIR) au pouvoir, entreront en vigueur.