Les États-Unis se sont dits troublés par les propos du président burundais Evariste Ndayishimiye, qui a appelé la semaine dernière les citoyens à lapider les homosexuels.
Ces commentaires ont intensifié la répression contre la communauté LGBT au Burundi.
« Les États-Unis sont profondément troublés par les propos du président Ndayishimiye visant certains Burundais vulnérables et marginalisés », a déclaré le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, dans un communiqué.
« Nous appelons tous les dirigeants burundais à respecter la dignité inhérente et les droits inaliénables, y compris l’égalité d’accès à la justice, de chaque membre de la société burundaise », a-t-il ajouté.
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Au Burundi, les personnes LGBT sont confrontées à l’ostracisme social et à des peines de prison pouvant aller jusqu’à deux ans si elles sont reconnues coupables de délits homosexuels.