Le président ivoirien Alassane Ouattara a gracié 51 prisonniers emprisonnés pour avoir commis des violences et des crimes « contre la sécurité de l’État » lors de la crise post-électorale de 2010.
Ce pays d’Afrique de l’Ouest a été plongé dans la violence après que le président sortant Laurent Gbagbo a refusé de céder le pouvoir à M. Ouattara, que le corps électoral avait déclaré vainqueur d’un second tour contesté.
« Durant la crise qui a duré de novembre 2010 à avril 2011, plus de 3 000 personnes ont été tuées et plus de 150 femmes ont été abusées sexuellement, » indique un rapport de Human Rights Watch.
Parmi les prisonniers graciés figure le général Brunot Dogbo Blé, qui était un haut responsable militaire sous M. Gbagbo.
Il dirigeait la Garde républicaine d’élite, accusée d’avoir commis plusieurs des meurtres.
Le geste de grâce aux coupables s’inscrit dans le cadre de « l’engagement du président Ouattara à œuvrer résolument à la consolidation de la paix », a rapporté l’agence de presse AFP, citant un communiqué officiel.