L’opposant togolais Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo est décédé ce dimanche 3 mars 2024, deux mois après le décès de l’archevêque Mgr Philippe Fanoko Kpodzro qui l’a propulsé au devant de la scène à l’élection présidentielle de 2020.
Selon des sources proches de la famille, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de février 2020 est « décédé en exil ce dimanche 3 février 2024, à la suite d’un malaise».
Candidat à l’élection présidentielle de février 2020, Agbéyomé Kodjo avait été contraint à l’exil après la proclamation des résultats du scrutin qu’il a toujours contestés jusqu’à sa mort.
Ancien président de l’Assemblée nationale, ancien premier ministre, Agbéyomé Kodjo était le bras droit du général Gnassingbé Eyadema dont il était considéré comme le potentiel successeur jusqu’à son coup de gueule de juin 2002 où il avait vertement critiqué la gouvernance au sommet de l’État et appelé à un changement de l’intérieur. Parti en exil, il n’est rentré au Togo qu’en 2008, soit trois ans après la mort du président général et la prise du pouvoir par son fils Faure Gnassingbé. Il crée dans la foulée le parti Obuts qu’il renommera plus tard Mpdd.