Site icon Inforeelle

Ouganda: le directeur d’une prison banni des USA pour torture des homosexuels

Ouganda: le directeur d'une prison banni des USA pour torture des homosexuels

Les États-Unis ont imposé des sanctions au chef du service pénitentiaire ougandais, accusé d’avoir supervisé les abus et la torture des personnes LGBT+ ainsi que des critiques du gouvernement.

Au total 20 personnes venues de plusieurs pays du monde ont été sanctionnés pour violations des droits de l’homme.

Parmi eux se trouve Jefferson Koijee, maire de Monrovia, la capitale du Libéria. Les États-Unis l’accusent de contrôler des organisations de type paramilitaire associées à son parti, le CDC.

Sont également inscrits sur la liste des sanctions trois chefs de milices en République démocratique du Congo : William Yakutumba, des Maï-Maï et du CNPSC, Willy Ngoma, porte-parole du groupe rebelle M23, et Michel Rukunda, du groupe armé Twirwaneho.

En Centrafrique, le fils de l’ancien président, Jean-Francis Bozizé, est accusé d’avoir importé des armes pour le groupe rebelle du CPC. Son compatriote Mahamat Salleh est un commandant du CPC accusé d’avoir violé des filles et de les avoir contraintes à l’esclavage sexuel.

Au Soudan du Sud, les commissaires de comté Gordon Koang Biel et Gatluak Nyang Hoth sont accusés d’avoir permis aux « forces alignées sur le gouvernement et aux milices alliées » de violer systématiquement des femmes et des enfants « à titre d’incitation et de récompense ».

Ils ont été sanctionnés aux côtés de Joseph Mantiel Wajang, le gouverneur de l’État d’Unity qui, selon les États-Unis, a nommé les deux hommes à ces postes de pouvoir malgré les graves accusations portées contre eux.

Lire aussi: Sierra Leone: l’ancien président Koroma convoqué suite à l’échec d’un coup d’État

Eux et tous les autres nommés sur la liste de vendredi ne pourront pas entrer aux États-Unis ou avoir des relations financières avec des citoyens ou des entreprises américaines.

Quitter la version mobile