Le président du parlement du Kenya a demandé au ministère de l’Éducation d’enquêter sur les allégations selon lesquelles une université du pays aurait forcé des étudiants musulmans à assister à des services religieux chrétiens.
L’Université Daystar, une institution chrétienne privée située à la périphérie de la capitale, Nairobi, est également accusée de refuser les notes des étudiants qui refusent d’assister aux services religieux.
L’université a nié cela et a déclaré qu’elle ne refusait pas les notes de ceux qui ne fréquentaient pas la chapelle, selon les médias locaux.
Ces allégations ont été soulevées au Parlement par le député kenyan Mohammed Ali, qui a déclaré que cette politique viole le droit constitutionnel à la liberté religieuse.
Le ministre de l’Éducation, Ezekiel Machogu, a relayé la réponse de l’université en déclarant : « L’université a fait valoir que tous les étudiants sont admis en sachant parfaitement que l’université est une institution chrétienne avec sa propre philosophie, sa philosophie et ses valeurs fondamentales ».
« Dès leur admission, les étudiants signent un code de conduite par lequel ils acceptent de respecter les valeurs chrétiennes de l’université et leur engagement à participer aux disciplines spirituelles de l’université », a-t-il ajouté, citant l’université.
L’université a également déclaré à M. Machogu que les étudiants doivent assister à au moins 75 % des services religieux chaque semestre.
Le ministère de l’Éducation enquêtera également sur les rapports de M. Ali selon lesquels l’institution promeut les pratiques LGBTQ en intégrant les questions LGBTQ dans son programme.