La campagne électorale pour les sénatoriales a démarré le lundi 10 février 2025 à Lomé. Ces élections vont permettre d’élire des sénateurs qui iront compléter le parlement togolais, aux côtés des députés. Les deux (2) entités (assemblée nationale et sénat) pourront ensuite procéder à l’élection du Président de la République.
Le Togo s’est en effet tourné vers un régime parlementaire depuis le 06 mai 2024, date de promulgation de la nouvelle constitution.
Le parti Union pour la République UNIR occupe l’espace avec plusieurs sorties de ses cadres en cette semaine des sénatoriales. Ces rencontres avec les militants se sont multipliées entre le stade de Kégué et plusieurs localités du Grand Lomé (Vakpossito, Adétikopé, Togblékopé, Légbassito, Sanguéra, Agoè-Nyivé).

À chaque étape, la vice présidente du parti Ibrahima Meïmounatou, ainsi que les ministres Gilbert Bawara et Pascal Bodjona, ont pris tour à tour la parole, pour expliquer le bien fondé du passage à une nouvelle constitution, le rôle des sénateurs et tous les avantages liés au régime parlementaire.
« Avec la nouvelle constitution, le nombre d’élections est réduit et ça nous fait des économies sur plusieurs plans » a déclaré Gilbert Bawara à Adétikopé le mardi 11 février.

Les élections sénatoriales sont prévues le samedi 15 février 2025, sur toute l’étendue du territoire. L’électorat composé de conseillers municipaux et régionaux ira choisir deux tiers des sénateurs qui vont siéger à la chambre haute du parlement togolais. L’autre tiers sera nommé par le Chef de l’Etat, pour un total de 61 sénateurs.
Andréa Magnim