Le groupe rebelle M23 a déclaré qu’il ne se retirerait pas d’une ville frontalière clé dans l’est de la République démocratique du Congo à moins que le gouvernement s’engage à des pourparlers honnêtes.
La ville de Bunagana – à la frontière avec l’Ouganda – est tombée aux mains des rebelles la semaine dernière.
Lundi, les chefs d’Etat de la Communauté de l’Afrique de l’Est ont approuvé le déploiement d’une force régionale pour combattre les groupes armés dans l’est de la RD Congo et ont ordonné un cessez-le-feu immédiat ainsi que « le retrait des positions récemment prises ».
Mais le porte-parole du M23, le major Willy Ngoma, a déclaré à BBC que le groupe se battait pour sa « survie » et ne bougerait pas.
« Pourquoi aurions-nous peur de qui que ce soit ? Tant que nous luttons pour notre survie, pour l’avenir de nos enfants, pour l’avenir de ce pays, de quoi devrions-nous avoir peur ? Rien », a-t-il dit.
Le M23 dit se battre pour les Congolais parlant le kinyarwanda – ceux qui, selon lui, sont marginalisés. Mais le gouvernement accuse le groupe d’être un mandataire rwandais.
Le Rwanda a toujours nié toute implication dans le M23.
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Le major Ngoma a déclaré que le groupe n’avait pas reçu « même une aiguille » du Rwanda.