L’armée nigériane affirme avoir tué quatre membres du groupe séparatiste du Biafra lors d’un affrontement dans le sud-est du pays.
Il a déclaré qu’une de ses patrouilles avait été attaquée et avait riposté, tuant certains membres du groupe et forçant les autres à fuir.
Cela survient alors que le procès du chef séparatiste le plus en vue du Biafra, Nnamdi Kanu, doit reprendre mardi.
Il n’y a eu aucune vérification indépendante de la réclamation.
Des groupes de défense des droits ont accusé l’armée nigériane d’utiliser une force excessive contre les séparatistes dans une région qui s’est battue en vain pour son indépendance à la fin des années 1960.
On craint que le meurtre de membres du groupe séparatiste ne suscite l’indignation des partisans de M. Kanu dans la région du sud-est.