Un groupe de législateurs nigériens a soutenu une motion visant à criminaliser les relations homosexuelles dans le pays.
La grande majorité de la population du Niger est musulmane, mais il a un gouvernement laïc et il n’existe actuellement aucune loi spécifique sur les relations homosexuelles.
Les députés disent que les relations homosexuelles sont contraires aux croyances religieuses et culturelles du peuple.
La proposition a été présentée au président du Parlement par Nana Djibou Harouna, une députée de la région sud de Maradi.
Elle a déclaré lors d’une conférence de presse jeudi dans la capitale, Niamey, que cette décision visait à protéger les « droits et intérêts du public ».
Mme Harouna a décrit l’homosexualité comme un « problème affectant notre société ».
Elle a déclaré qu’ils avaient mené de larges consultations et que la proposition avait reçu le soutien des citoyens nigériens ainsi que de presque tous les députés.
On ne sait pas encore quand la question sera officiellement débattue au parlement. On ne sait pas non plus quel type de punition ils veulent voir stipulé dans la législation.
Cette décision intervient quelques semaines seulement après qu’un tribunal de Maradi a acquitté deux jeunes femmes d’accusations liées au lesbianisme parce qu’il n’y avait pas de législation claire criminalisant les relations homosexuelles.
Elles ont passé deux ans en prison après avoir été reconnues coupables d’avoir publié leurs vidéos nues sur les réseaux sociaux dans lesquelles elles auraient été vues en train de commettre un acte lesbien.
