L’Union européenne (UE) a averti que les élections générales du mois prochain pourraient ne pas avoir lieu dans certaines parties du Nigeria en raison d’un « climat de sécurité » hostile.
Rudolf Elbling, le chef d’équipe du soutien de l’UE à la gouvernance démocratique au Nigeria, a déclaré que la situation pourrait créer « de nombreuses implications juridiques pour l’ensemble du processus ».
Les mêmes préoccupations ont été exprimées par la Commission électorale nationale indépendante (Inec), mais l’organisme a ensuite fait marche arrière en disant qu’il ne prévoyait pas de report.
Le président de l’INEC, le professeur Mahmood Yakubu, a déclaré à la BBC plus tôt cette semaine que les élections se dérouleraient comme prévu et qu’il n’envisageait aucune circonstance pouvant entraîner leur report.
La spirale de l’insécurité due à une insurrection islamiste, des enlèvements par des bandes armées et un violent mouvement de sécession dans le sud-est du pays semblent jeter une ombre de peur sur le scrutin du 25 février.