Le Mali a exprimé sa déception face à la décision du groupe régional ouest-africain, la CEDEAO, de maintenir des sanctions économiques paralysantes contre le pays du Sahel.
Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a déclaré à l’ORTM qu’il espérait que la CEDEAO réexaminerait la question lors de son sommet le mois prochain.
La CEDEAO a reporté sa décision sur les périodes de transition proposées au Mali, en Guinée et au Burkina Faso au 3 juillet après son sommet des chefs d’État à Accra, au Ghana, samedi.
La radio publique française RFI a rapporté que les dirigeants de la CEDEAO n’étaient pas d’accord sur les périodes de transition proposées dans les trois pays.
Elle rapporte que le consensus traditionnel n’a pas été atteint entre les États sur les 24 mois de transition proposés par la junte malienne.
Concernant le Burkina Faso, les dirigeants de la CEDEAO ont rejeté une proposition de transition de 36 mois, qu’ils ont jugée trop longue.
La CEDEAO a nommé l’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou comme médiateur pour le Burkina Faso.
La CEDEAO a également rejeté une proposition de transition de 36 mois en Guinée et a donné au pays un mois pour revoir son calendrier.