La première dame du Kenya, Rachel Ruto, a demandé des prières nationales contre l’homosexualité dans le pays, affirmant que l’unité familiale était attaquée.
Mme Ruto a déclaré que le pays ne peut pas tolérer la décision de la Cour suprême du mois dernier qui a confirmé le droit d’association de la communauté LGBTQ.
« Nous ne devrions même pas essayer de parler de LGTBQ. C’est une conversation que nous ne devrions même pas avoir dans notre pays car l’accepter, c’est comme jeter notre moralité à la poubelle », a déclaré dimanche la première dame.
L’homosexualité reste criminalisée au Kenya.
La Cour suprême a statué que le refus d’autoriser la communauté LGBT à enregistrer des groupes de pression au Kenya violerait leur droit d’association, comme le prévoit la constitution kényane.
Cependant, la décision s’est heurtée aux protestations du président William Ruto, ainsi que des chefs religieux du Kenya.
Le procureur général du Kenya a déclaré que le gouvernement contesterait la décision du tribunal, insistant sur le fait que la question relevait des consultations publiques plutôt que des tribunaux.
