Le ministre ghanéen de l’Information a déclaré que les politiciens n’avaient « aucune intention » de modifier les lois sur la sexualité, après qu’un projet de loi anti-gay a été soumis au parlement. Kojo Oppong Nkrumah a déclaré que les lois actuelles du pays sur les « questions de sexualité » étaient « adéquates ».
Le code pénal du Ghana interdit l’homosexualité et la qualifie de « connaissance charnelle contre nature ».
La semaine dernière, le projet de loi anti-gay a été soumis au parlement. Il proposait une peine de 10 ans de prison pour les personnes qui faisaient la promotion des droits LGBT+ via les médias grand public ou sociaux, y compris en exprimant de la sympathie ou en offrant un soutien social ou médical.
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Le projet de loi qui a suscité l’indignation et l’inquiétude parmi les Ghanéens des communautés LGBT+, est actuellement en cours d’examen et devrait être débattu le mois prochain.