Le parlement ghanéen a ouvert ses portes au public afin qu’il exprime son opinion sur un projet de loi anti-gay, largement soutenu dans le pays.
Le projet de loi propose une peine de cinq ans de prison pour les gays, lesbiennes, bisexuelles et transgenres (LGBT+) et une peine de 10 ans pour les promoteurs et défenseurs des activités LGBT+, rapporte BBC News.
Le premier jour de l’audience a été tendu, tant les partisans que ceux qui s’opposent aux personnes LGBT+ se sont vivement opposés à la législation proposée.
Selon la Coalition of Concerned Ghanaian Citizens, le projet de loi est inconstitutionnel car il viole les droits de la communauté LGBT. Mais le Ghana Pentecostal Council affirme que cela reflète la volonté de nombreux Ghanéens.
Le président Nana Akufo-Addo a également déclaré publiquement que le mariage homosexuel ne serait jamais autorisé tant qu’il serait au pouvoir.
Les relations homosexuelles au Ghana sont déjà passibles d’une peine de trois ans de prison et le nouveau projet de loi cherche simplement à renforcer la loi existante et à élargir sa portée.