Le président sud-africain Cyril Ramaphosa fait face à une éventuelle menace de destitution à la suite du scandale du « Farmgate » qui a éclaté en juin.
Accusé d’avoir dissimulé un vol de 4 millions de dollars dans sa ferme en 2020, y compris l’enlèvement et la corruption des cambrioleurs pour qu’ils se taisent, le président a nié les actes répréhensibles.
Un rapport en trois volumes d’un panel indépendant a révélé que M. Ramaphosa avait abusé de sa position et avait peut-être enfreint une loi anti-corruption.
M. Ramaphosa est à moins d’un mois d’une conférence qui décidera s’il peut briguer un second mandat avec son parti, le Congrès national africain (ANC), en 2024. L’incident pourrait être particulièrement dommageable car M. Ramaphosa s’est présenté aux élections ave un ticket anti-corruption.
L’ANC tiendra une réunion avec son exécutif jeudi, où l’on s’attend à ce que la question soit discutée.
Le scandale Farmgate a éclaté en juin, lorsqu’un ancien chef d’espionnage sud-africain, Arthur Fraser, a déposé une plainte auprès de la police accusant le président d’avoir caché un vol de 4 millions de dollars en espèces dans sa ferme de Phala Phala dans le nord-est du pays en 2020. .